Merci pour les coms, j'ai presque eu envie de produire un générique de fin juste pour toi. Car oui, c'est fini cette fois-ci.
On passera par GT7 pour la suite.
-- Mer 19 Nov 2014 22:38 --
J'ai pu toucher à GT6 à nouveau, et finir la série avec la Meuh Cinque(Je crois qu'on dit"hème cinque"chez vous).
Bon, là il est 22h38, j'éditerais le post et on verra combien de temps j'aurais pris. C'est un beau bordel dans mes photos.
-----------------------------------------La série, avec son histoire-----------------------------------------
Depuis toujours, ou presque, les constructeurs automobiles veulent montrer comment ils voient ce qu'ils fabriquent, il veulent passer un message, nous dire comment ils s'y sont pris pour concevoir leur œuvre.
Un constructeur que l'on connait bien par exemple, consulte les plus grands chefs d'orchestre pour concevoir leur voitures.
Un autre imagine, et espère, que son véhicule ne pourra fonctionner que de nuit, et en environnement particulièrement Allemand.
Certains pensent, que le secret pour réussir une voiture, c'est qu’elle réussisse le meilleur chrono sur La Boucle Nord.
D'autres, parmi les meilleurs, ont pour volonté, de mettre en œuvre toute la réussite technique de leur pays.
(excusez la météo un peu british...)
Il y a même des Italiens qui traitent leur produits comme un père traiterait sa petite fille, avec amour et passion sans vraiment savoir où ils vont.
Des Allemands, encore eux. Utilisent des ingénieurs de course issus du monde de l'endurance.
(Désolé pour les pro Audi, mais qui a été capable de produire une Supercar TDi?)
Chez McLaren, on préfère confier ça à des scientifiques qui ignorent ce qu'est une voiture. Bien sur, ils fournissent un cahier des charges à leurs hommes en blouses.
Chez Lamborghini, on donne une feuille et un crayon, à un inventeur fou défoncé au LSD.
L'essayeur était lui aussi défoncé au LSD, on ne peut pas tester si on ne sait pas comment ça a été construit, c'est un fait.
Chez BMW, on opère différemment.
Et ce depuis plusieurs décennies.
Leur façon, à eux, de faire, c'est de conduire la voiture.
Et de la livrer, uniquement le jour où elle sera capable de procurer du plaisir au pilote.
Aujourd'hui, nous rendons hommage à leur plus grande réussite, la voiture qui portera leur dernier V10 à aspiration naturelle, la BMW M5 E60.
La voiture n'étant plus au catalogue depuis un moment, nous n'avons pas obtenu d'exemplaire neuf. Ni celui de base. A la place nous avons eu la version ultime, la fin de série.
Cette version est dotée de base de liaisons au sol raccourcies, de jantes BBS en alliage léger, de disques ventilés à fort diamètre, de pneus postérieurs de seulement 335, et d'une modification libérant le multiplicateur du 6ième et 7ième rapport, afin de toucher à sa vraie vitesse de croisière, qui avoisine les 340 km/h.
La ligne d'échappement est retravaillée aussi, mais le gain est exclusivement sonore, et se retrouve sur tous les exemplaires, de toutes les série d'après 2009.
Pour essayer ce loup déguisé en agneau, nous avons opté pour Tokyo, qui accueillait un Super biker urbain, nous sommes arrivés la veille au soir pour prendre d'autres clichés valorisant, et nous pencher sur le design, vous aimiez beaucoup quand je vous faisais perdre votre temps avec du statique, on va recommencer ici.
A l'époque, la voiture avait fortement émeu la presse automobile, de par sa discrète innovation.
Mais aussi par l'équilibre de sa silhouette. C'est une voiture qui fait vibrer celui qui l'observe.
La voiture est massive, mais reste d'apparence longue et basse. Tout en élégance.
Le dessin est fait pour qu'on ai l'impression d'avoir affaire à un muscle domestiqué, le détail de l'optique est tout choisi, sa ligne et une donnée clé dans la volonté de donner cette impression à l’acquéreur.
Cette voiture était l'incarnation stylistique de la perfection comme la voyait son designer, cahier des charges presque vide, voiture de grand standing, plaisir de conduire, les contraintes étaient nulles ou presque.
Sommes bien attardés sur la robe blanche, il est à présent venu le moment de [color=#b01313[/color] piloter.
Ce que j'ai dit, c'est qu'on est venus à Tokyo pour profiter du tracé urbain qui étaient encore en place, mais la vraie raison, c'est que nous voulions souligner son agressivité sur un tracé technique. Le principe vous le connaissez, un tour de piste départ lancé entre les mains du pilote apprivoisé dépourvu d'esprit au quel vous êtes habitués.
Le moment est donc venu, la voiture se lance.
La ligne droite est achevée à 270 km/h, la petite courbe avant la grille empêche le pied au plancher, le tour est effectué aides débranchées.
Les liaisons au sol de notre exemplaires sont supposées permettre de véritables miracles, c'est ce qui sera vérifié dans notre tour.
Une publicité dépassée de plus ou moins 8 ans...
La voiture tient bon et montre une bonne précision pour ce premier virage.
Le vibreur est raté pour le suivant, ce doit être l'effet 507 chevaux.
La M5 ne s'en sort pas trop mal pour ses 1700 kilos face à la chicane.
D'ordinaire on négocie de telles courbes en toute quiétude, mais le colossal couple du moteur permet de belles libertés.
La voiture se maîtrise aussi bien qu'une Ferrari F40.
Mais fait preuve d'un confort exemplaire, même en conduire ultra-sportive, le silence de fonctionnement est même irréprochable.
Chaque monté en régime est une incitation supplémentaire pour en rajouter, attention, dépassements fréquents(et délicats)!
by , on Flickr
La force brute est vertu indéniable quand elle est couplée à robe d'apparence si sage.
Le pilote n'est pas sorti une seule fois de la piste, 507 chevaux ne seraient donc pas encore suffisants selon ma conclusion.
Mais soyez rassuré, la prochaine itération adopte un V8 bi-turbo de 560 chevaux... La même puissance qu'une Supercar du nom de... Diablo VT!
A mon plus grand malheur, le tour de piste touche déjà à sa fin... bouclé en 1.54.
Mais c'est pas grave, car on s'est pas arrêtés en si bon chemin, ne perdons pas de temps et lâchons les chevaux encore une fois.
J'avais omis de préciser que les liaisons au sol de cette version abandonnent le pincement et rigidifient le train arrière pour donner un peu plus d'agressivité à la voiture.
Mais attention à bien tenir le volant pour emprunter le moindre vibreur.
Les courbes rapides quand à elles ne sont, à la surprise général, pas une difficulté pour la M5, la précision de son train avant, et la bonne conception de son châssis lui offrent un grip latéral exemplaire pour son poids.
Sa stabilité à haute vitesse est elle aussi exemplaire compte tenu de la très haute position du moteur.
...Il serait sans doute urgent de vérifier les témoins d'usure du train arrière.
Le tour touche à sa fin, et la voiture franchie la ligne! Pas de chronos, c'était un tour non-rapide.
Conclusion : C'est une bonne voiture, j'en veux une!
Non, avec plus de sérieux. La voiture bénéficie d'une esthétique des plus réussies, avec ses optiques en forme d'aile d'ange, sa silhouette toute en douceur et se capot relevé, grossi, qui nous montre qu'il y a ce que BMW sait faire de mieux : un moteur puissant. Les performances avec son moteur de 507 chevaux... de 5 litres et atmo(!), il est par ailleurs pourvu du système"Vanos", un classique de chez BM, et procure donc une consommation d'usage qui rode autour de 9 litres pour 100 kilomètres, c'est courant aujourd'hui pour une Supercar, mais la M5 c'était en 2006, et sans Turbo. Et pour finir, l'utilisation au quotidien, tout simplement impossible avec un équivalent de l'époque, aucun ne consommait si peu, ou offrait les mêmes agréments/performances que la M5.
...Une voiture sans équivalence ou presque, une véritable réussite, aussi bien artistique que technique, en tant qu'amateur de bonnes voitures j'en rêves, et en tant que BM'iste(je sais, j'en montre peu ici pourtant)je pense essayer de m'en procurer une arrivé horizon 2025, à crédit sans doute.
J'espère que ça vous aura plu, moi j'ai été contant d'avoir réalisé ce petit hommage.
Déposez des avis, critiques ou éloges, incendiez moi si vous le voulez, le but est d'améliorer, bon, tchuss.