V'là un premier article, après les moteurs moustique,
Selon les premières esquisses réalisées par Autosport, les nez des Formule 1, en 2014, pourraient encore faire parler d'eux pour des raisons esthétiques,
les bosses laissant sans doute leur place à des protubérances tombantes.
Depuis les changements règlementaires important qui ont eu lieu en 2009, l’allure générale des Formule 1 a grandement été modifiée : ailerons avant élargis version
« pelle à tarte », ailerons arrière plus étroits, abandon de la plupart des appendices qui florissaient encore en 2008 mais surtout, plus emblématiques,
les fameuses bosses apparues sur l’avant des F1 à partir de 2012, que d’aucuns ont affublé du tendre sobriquet de « nez d’ornithorynques ».
Le grand public et la plupart des acteurs du cirque de la F1 ont souvent critiqué, parfois assez vivement, ces changements de look, estimant que, globalement,
la discipline reine régressait sur le plan esthétique. Cette préoccupation a fini par rejaillir sur le plan règlementaire, les instances autorisant la pose de caches,
début 2013, pour masquer cette bosse que l’on ne saurait voir.
La saison 2014 pourrait, semble-t-il, offrir une nouvelle prise à la critique. Adrian Newey avait déjà expliqué, il y a quelques semaines, alors qu’il s’était rendu
à Milton Keynes, pour travailler sur la future RB10, que les monoplaces de la prochaine génération seraient « hideuses ». Sans véritable point de repère,
difficile de comprendre en quoi.
Le site britannique Autosport et plus particulièrement Craig Scarborough, journaliste F1 spécialisé dans les questions techniques, ont mis en lumière la partie avant d’une monoplace qui suivrait les règlementations 2014. Le nez d’ornithorynque cèderait donc la place à un « bec de colibri » ou « de pingouin » – selon la sensibilité animalière de chacun – constitué d’une partie échancrée et crochue qui prolongerait le museau des F1.
Un tel système vise à exploiter au mieux les règles qui entreront en vigueur l’an prochain : un châssis qui doit être assez haut (525mm maximum) et un bout du nez
de la voiture assez bas (185mm maximum). Appliquées scrupuleusement, elles empêchent les écuries de garder un grand volume d'air sous le nez de la voiture,
ce qui tend à améliorer l'efficacité du fond plat et du diffuseur. C'est donc pourquoi les écuries aboutiraient à l’image produite par Autosport, montrant une section supérieure proche des standards de la discipline – qui devra résister aux crash-tests de la FIA – prolongée par une section inférieure mince et tombante qui permettrait de respecter les règlements et de satisfaire les écuries.
Comme souvent, si plusieurs solutions sont possibles, il semblerait selon Craig Scarborough que celle-ci soit considérée, actuellement – et alors que la plupart des équipes
sont en phase de développement très avancé -, comme la plus efficace. Des craintes esthétiques et des velléités de changement seraient d’ailleurs remontées auprès des instances de la discipline mais, faute d’accord, une modification règlementaire est inenvisageable. La FIA aurait même édicté une directive excluant une solution
alternative pour le nez des monoplaces.
Sam Michael, directeur sportif de McLaren, a admis que la structure déformable était « moche » ajoutant que : « Le nez bas n’est pas un problème. Le problème,
ce sont les aléas dans la façon dont vous passez les crash-tests, et les équipes vont principalement tomber sur une solution. »
Source : FanF1.com

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